Le Prez en vacances en Espagne

Publié le par WebAsafVttMaster

ROSES (Costa Brava)

1er au 8 mars 2008

Roses-Hotel.jpg

01/03/08 : l'arrivée.

Partis de Toulouse vers 14h ce samedi, la petite Clio chargée jusqu'au toit avec les vélos et les bagages, nous arrivons à destination à Roses vers 17h.

Première surprise : pourquoi dit-on RosAs et FiguerAs alors que ça s'écrit RosEs et FiguerEs ?

Deuxième surprise : l'hôtel Monte-Carlo est situé en bord de plage, il suffit de traverser une promenade piétonne pour se retrouver sur la magnifique plage de sable.

Troisième surprise : l'hôtel nous a placés dans une chambre au premier étage, face à la mer, en angle de l'immeuble, au calme.

Nous nous installons et après avoir dégusté une pression, nous rejoignons la salle de restaurant, une grande salle donnant sur la piscine de l'hôtel. Le buffet occupe toute la longueur de la salle, côté opposé à la piscine, avec 3 quartiers : entrées, plats, desserts. Bien achalandé, le buffet nous propose différents mets dans chaque catégorie.

Cette première journée se termine au lit, un peu embêté par la musique un peu forte issue du bar.


02/03/08 : la prise en main

Le matin, au petit déjeuner, nous rencontrons pas mal de cyclistes en tenue, prêts à en découdre avec le relief de la région.

Il y a du beau matériel de sortie.

Après avoir dégusté un solide petit déjeuner, nous partons à notre tour sur nos spades.

Nous décidons de rejoindre Cadaquès, puis Puerto de la Selva, Llançà et retour.
Cadaques.jpg

Après un peit tour dans la plaine, nous commençons à nous élever sur les pentes de la montagne du Cap de Creus.

Ensuite, rapide visite de Cadaques, on remonte vers le col pour redescendre vers Puerto de la Selva.

Visite rapide de ce gros bourg, puis nous repartons vers Llança par le bord de mer.

On oublie Llança, beaucoup moins pitoresque que les 2 précédents villages.

Le retour sur Roses n'est pas très plaisant, en effet, il nous faut emprunter obligatoirement un bout de la nationale, après 8 kilomètres, nous avons failli manquer la route de Vilajuïga, très mal indiquée, comme nous avons pu le constater depuis notre arrivée.

Crevaison.jpg

A Vilajuïga, crevaison de la roue arrière du vélo de Christian, et pour couronner le retour, 8 kilomètres de ligne droite avec le vent marin opposé qui vient nous embêter.


Pour les stats : 65 kms à 20 km/h et 1000 mètres de dénivelée.

Après-midi, balade à pied sur le bord de mer.



03/03/08 :Les choses sérieuses commencent

Même ambiance au petit déjeuner, et même menu pour nous : du sucre.

Objectif de la sortie du jour : la frontière française.

Nous quittons l'hôtel à 09h15, après une rapide traversée de Roses, nous rejoignons "notre" ligne droite afin de rejoindre Vilajuïga, 9 kilomètres avec pour seuls virages, ceux formés par des ronds-points, 4 ou 5 sur ce trajet.

Ensuite, c'est le petit morceau de nationale, et contrairement à nos attentes, la circulation est plus soutenue que dimanche; enfin, nous arrivons vite à Llançà où cette nationale 260 longe la côte en direction du nord, et d'ailleurs une bonne partie de la circulation se tourne plutôt vers le sud et El Port de la Selva.

La mer est magnifique, et les habitations moins serrées qu'à Llançà ou El Port de la Selva. Une halte nous permet d'admirer les criques où l'eau est si transparente que nous pouvons y voir le fond rocheux et les poissons.

Le temps est magnifique, quoique Michel en observant la mer au large me fait remarquer que les "moutons" formés au sommet des crêtes des vagues au large laisse présumer un coup de tramontane, elle nous pousserait au retour.

Nous continuons à travers Colera et Porbou, sans encombre, y compris dans les tunnels.

ColCerbere.jpgEnfin nous arrivons à la frontière française, au Col des Balisteres, et là, nous sommes bousculés par un vent à ne pas mettre un cycliste dehors, en plus il souffle par rafales, dela vraie tramontane, quoi !

Il ne nous faut pas longtemps pour décider de faire demi-tour là.

Nous effectuons le chemin en sens inverse jusqu'à Llançà, là, nous décidons de rejoindre Roses en passant par El Port de la Selva et le col situé au-dessus de Cadaquès.

Trajet du retour sans encombre, arrivée à l'hôtel à 13h30, juste le temps de prendre une douche avant le déjeuner.

Pour les stats, 79 kms parcourus à 21,1 km/h et un dénivelé positif de 1250 mètres.


Après-midi, repérage de la route de San Pere.


04/03/08 : Le vent se lève

Cà-y-est, on a trouvé la route qui permet d'éviter la moitié de la fameuse ligne droite vers Vilajuïga, il s'agit d'une petite route au milieu des cultures entre Roses et l'autoroute, c'est la route qui mène à Palau Saverdera.

Notre objectif du jour, c'est la grimpette vers San Pere de Rodes.

Donc, à Vilajuïga, nous biffuquons à droite pour attaquer les 9 kms de montée qui nous emèneront à 515 mètres au-dessus du niveau de la mer. Montée sans trop de problème, mais au sommet nous sommes accueillis par un vent soufflant en rafales, c'est la tramontane qui se lève. Nous en avons confirmation en jetant un oeil sur la mer moutonneuse à souhait.

Nous remettons les vêtements que nous avions otés pour la montée car le fond de l'air est frais, et dans la descente, avec la vitesse ce sera pire.

SanPere.jpgDans la descente, nous faisons très attention car la route est très pentue, elle est en assez mauvais état et les rafales nous feraient faire des embardées si nous n'étions pas attentifs.

Arrivés en bas, à El Port de la Selva, nous admirons des véliplanchistes qui font des aller-retours dans la baie, atteignant des vitesses inhabituelles et faisant des sauts de cabri sur les vagues.

Nous, nous allons nous mettre à l'abri dans le vallon qui permet de rejoindre Cadaquès et Roses.

Montée tranquille, un peu chahutés par le vent dans certaines portions, mais c'est supportable.

Arrivés au rond-point de la route de Cadaquès, nous sommes salués par la guardia civile qui note les numéros de certains véhicules.

Nous décidons de descendre à Cadaquès, dans la descente, nous sommes doublés par quelques voitures que nous rattrapons et doublons à notre tour car elles sont bloquées par un bus et un camion que je finie par doubler avant la fin de la descente.

Une petite pause sur le port devant la statue de Salvador Dali et nous repartons pour remonter.

Cette montée restera gravée dans nos esprits et nos jambes car dans certaines portions, nous sommes freinés par des rafales de vent très fortes, et les 5 ou 6% de la côte sont ressentis comme du 12 ou 15%.

Enfin nous arrivons au sommet, c'est pas trop tôt.

Nous terminons la montée jusqu'au col, encore gênés par le vent, mais c'est plus acceptable.

Et voilà la descente, nous nous croyons sortis d'affaire, grosse erreur, encore le vent qui nous oblige à pédaler pour ne pas s'arrêter, enfin, après avoir perdu un peu d'altitude, la montagne nous protège et nous pouvons descendre à notre rythme habituel.

Après 4 heures de route, nous retrouvons notre hôtel.

RosesleSoir.jpg

Pour les stats, 60 kms parcourus à 19,2 km/h de moyenne, et 1264 mètres de dénivelées.


Après-midi, shopping à La Bisbal d'Emporda, capitale de la céramique.


05/03/08 : Le vent est établi

Nous, on est plus malins que les autres, on va se mettre à l'abri du vent, derrière les Pyrénées.

Pas de chance, les Pyrénées ne sont pas assez hautes pour arrêter le vent, ou ce vent est coquin, il veut nous em.... .

Nous avons fait 60 kms vers l'intérieur des terres, à OLOT, mais à peine avons-nous enfourché nos montures que les rafales de vent nous ont déséquilibré.

La seule décision à prendre était d'arrêter le massacre, car la balade devenait dangereuse.

Donc on a replié nos gaules et sommes rentrés à Roses.

Sur le chemin du retour, nous avons sereinement analysé la situation, pris connaissance des prévisions météo et inventorié les possibilité d'occupation à Roses à part le vélo.

Conclusion : on rentre chez nous.

De retour à l'hôtel, nous avons demandé la note, déjeuné, fait les bagages, chargé la voiture et dans l'après-midi, nous sommes rentré à Toulouse.


Bilan du séjour : côté vélo, rien à dire, ce fut un bon entrainement pour nos futures randonnées en montagne, côté hébergement, rapport qualité/prix imbattable.


A refaire l'an prochain, peut-être avec le VTT.

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